C’est sur les bords de la méditerranée, entre terre et mer, porté par son vent et ses plages que s’écrit l’histoire de l’Aviron Gruissanais. Sous le regard bienveillant de la tour de Barberousse, le club grandit d’année en année pour bientôt fêter ses 100 ans.
Mais le rugby à quinze reste le sport le plus formateur, certes tous les sports, surtout par équipe, apportent une possibilité de développement. Mais aucun n’est meilleur, pour la préparation à la vie !
La découverte du rugby date de quand? J’allais sur mes 9 ans quand , à Bizanet, j’écoutais M. VALLES expliquer les premiers rudiments du “Fobal le football-rugby aux jeunes du village. Ensuite, à Coursan, en I907, où mon père était “mousseigné” d’une grande propriété viticole, j’étais capitaine d’une équipe de gamins “L’Aullado” dont je gardais le ballon à la maison. Nous jouions contre la “Barco” équipe du Quartier de la Place et des Bords de l’Aude. Le terrain était route de Vinassan.
Le premier match officiel ? Mon frère ainé jouait au Rugby Club et j’ai été recruté pour jouer à I5 ans et demi à la Réserve du Club contril Association Sportive de Narbonne. Puis l’année suivante, reçu à l’Ecole Normale, je jouais demi de mêlée en Universitaire. En I9I4, parce que beaucoup d’hommes avaient été mobilisés, j’ai aussi joué au C.O.C Club Olympique Carcassonnais. Puis en I915, à 18 ans. je me suis engagé volontaire dans l’infanterie, démobilise fin I9I9 comme sous-lieutenant.
L’origine du nom du Club ? Il correspondait au caractère maritime du village mais aússi à l’Aviron Bayonnais réputé pour son jeu ” à la bayonnaise”.
J’allais sur mes 9 ans quand, à Bizanet, j’écoutais M.VALLES expliquer les premiers rudiments du “Fobal”, le football-rugby aux jeunes du village. Ensuite, à Coursan, en 1907, où mon père était “mousseigné” d’une grande propriété viticole, j’étais capitaine d’une équipe de gamins “l’Aullado” dont je gardais le ballon à la maison. Nous jouions contre la “Barco” équipe du Quartier de la Place et des Bords de l’Aude. Le terrain était route de Vinassan.
Mon frère aîné jouait au Rugby Club et j’ai été recruté pour jouer à 15 ans et demi à la Réserve du Club contre l’Association Sportive de Narbonne. Puis l’année suivante, reçu à l’Ecole Normale, je jouais demi de mêlée en Universitaire. En 1914, parce que beaucoup d’hommes avaient été mobilisés, j’ai aussi joué au C.O.C Club Olympique Carcassonnais. Puis en 1915, à 18 ans, je me suis engagé volontaire dans l’infanterie. Démobilisé fin 1919 comme sous-lieutenant.
… Le dernier poste m’a-dit l’Inspecteur Primaire. Personne n’a voulu le prendre.
La population est réputée frondeuse avec des parents d’élèves vindicatifs.
J’ai signé à Cuxac où mon demi d’ouverture CAMAN avait été nommé instituteur. On jouait dans ce qui correspondrait au Groupe B.
En fin de saison, le Président Escalais m’a remis une récompense de 5 Francs.
Lassé d’aller à Cuxac à bicyclette, c’était du biathlon…
En 1922, j’ai lancé l’idée de créer un club. Aux premières rencontres j’étais le seul à avoir de l’expérience et des souliers à crampons. Un autre joueur Louis HERBEIL qui avait joué à Aix en Provence venait nous renforcer pendant les vacances.